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geneviève briot - Page 7

  • Bernard Vandewiele vous invite

    Ce vendredi 7 décembre 2012
    Bernard Vandewiele vous invite à rencontrer

    André Cohen Aknin et Geneviève Briot

    Il est du Sud (le vrai, l’africain), elle est d’où en allant vers l’Est on perd le Nord (raisonnablement, du bon côté de la frontière).
    Dans leurs derniers ouvrages,
    Des cerises en hiver pour l’une,
    le Sourire de l’absente pour l’autre,
    les racines “leur chatouillent la plante des pieds”, comme ils disent.

    Ils se proposent au cours de cette rencontre d’interroger le lien entre absence et création.
    En somme une émission spéciale “Des racines et des ailes”

    J’aurai, nous aurons à cœur, de déranger leurs chatouillis:
    Qu’est-ce que c’est qu’un couple d’écriveurs-vants-vains ?
    Comment vit-on ensemble dans des exils différents ?
    Est-ce que l’écriture aide à ce métissage ?
    Etc…

    Ils pourront, vous pourrez, nous pourrons,
    poursuivre la soirée en lisant ensemble quelques textes -
    les leurs ou d’autres - les vôtres pourquoi pas -
    autour de boissons dont votre hôte (bibi) s’occupera,
    et nous pourrons poursuivre la soirée autour de quelques denrées fines que vous aurez amenées.

    Au plaisir de vous rencontrer ce vendredi 7 décembre à 18 h 30
    à l’ÉCURIE DE LA DAME QUI PÂME AU FOND DE L’IMPASSE,
    c’est-à-dire au fin fond à gauche dans l’impasse Pâme,
    en prenant l’escalier entre le 22 et le 24 rue Pêcherie, à Romans.

  • Festival du livre roman(s) à Romans 2012

    Nous aurons le plaisir de vous accueilir au festival du livre "roman(s) à Romans 2012 qui se tiendra dans la salle des Cordeliers les samedi 17 et dimanche 18 novembre. 

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    Geneviève y présentera "Des cerises en hiver", édité chez l'Harmattan. Elle lira des extraits de ce roman le dimanche à 17h

     

     

     

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    André présentera "le sourire de l'absente", édité à l'Atelier du Hanneton - Stéphane Landois.



     

     

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     Un spectacle texte et danse, adapté de l'ouvrage "le sourire de l'absente", sera présenté le samedi 17 novembre à 19h30 au théâtre de la Presle.

  • Des cerises en hiver

    Vient de paraître :

    Des cerises en hiverdes cerises en hiver,geneviève briot,l'harmattan éditions,lorraine,vie de femmes,xxesiècle

    de Geneviève Briot

    Editions L’Harmattan

     ISBN : 978-2-336-00081-7


     « Sa voix de soprano s'élève avec pureté dans l'espace enfumé… Elle n'a plus peur de ces paysans qui la regardent avec curiosité. Subjugués, ils ont fait silence. Son chant fait un cercle chaud dans sa poitrine, il livre une vie secrète… Le chant de Roberte dit l'éphémère et la fragilité des choses. Elle infléchit sa voix et ce murmure donné en confidence fait frissonner les plus endurcis : « Mais il est bien court le temps des cerises où l'on s'en va deux cueillir en rêvant des pendants d'oreilles ».

     En épousant Joseph en 1934, Roberte épouse son village lorrain et son métier de boulanger. Elle vacille entre le quotidien et Marguerite le double qui porte ses rêves. Elle cherche son chemin dans les livres. Une chaîne de femmes se tresse à travers elle, sa mère Célestine, ses filles Pauline et Jeanne. Qui était Roberte ? se demande sa petite-fille Angela.

     « Le sel marin, sel des origines, sème en elle un désir indéfinissable. Un désir qui ne vient pas des racines mais de l'horizon. »

    Geneviève BRIOT vient des rêves étouffés des femmes, de l'odeur des forêts sombres, d'hommes taciturnes aux pieds de glaise. Auteure de poésie, de théâtre, de livres pour la jeunesse, elle donne des lectures de textes contemporains. Après trois ouvrages sur l'Algérie, elle puise pour « Des cerises en hiver » dans son histoire familiale.

    Je présenterai mon roman "Des cerises en hiver"au Festival du livre "roman(s) à Romans les 16, 17, 18 novembre, ainsi que mes ouvrages sur le thème du monde arabe : "Najib l'enfant de la nuit" et "Un livre à la mer" - http://romansaromans.blogspot.com

    Une rencontre lecture signature autour de "Des cerises en hiver" aura lieu le 24 janvier 2013 à 18h30 à la Médiathèque Simone de Beauvoir.



  • le sourire de l'absente

     

    P1120282.JPGle sourire de l’absente est une recherche de création entre l’écriture texte, chorégraphie, musique et la scène.

    Sur un texte d'André Cohen Aknin avec pour thème l'exil, le voyage, le masculin et le féminin, un spectacle est en préparation. Il est actuellement en répétition aux Nouvelles Planches à Romans.

    Le texte chante les pays du Sud, mais aussi les pays du Nord, la marche qui éveille les mots, la rencontre avec la peinture qui fait éclore une nouvelle musicalité.

     

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    La danse a son langage, crée son propre univers. Elle s’unit à la parole pour en jouer, s’en éloigner, la rejoindre à nouveau.

    Un homme, une femme, unis par un fil parfois invisible. Il est assoiffé d'inconnu tout en portant la terre de ses ancêtres à ses souliers. Elle porte les chants des femmes et cherche sa propre liberté.

     

     

    Extraits :

    au féminin changement de tonalité l’écriture devient fugue et les voyelles se transforment en signes se mêlent au rythme des tambours au tempo de prendre le pas sur la ponctuation il n’y a pas de majuscule en musique suite de hautbois violoncelle clap clap au micro on parlera longtemps du noir à cause du chant je ne parle pas d’harmonie juste du bourdonnement de la forêt des os

    je suis d’un pays où l’on parle au son du violon et de la derbouka l’écriture redevient voix sans frontières

    résonne par moments le pilon de ma grand-mère cuisinière couleur cuivre l'onde de son timbre court sous mes pas

    Deux modes de spectacle sont envisagés : une petite forme réservée aux petits espaces, en milieu scolaire, en centres de formation, de rééducation, d’hospitalisation, en appartement… Une grande forme, pour les grands espaces, les théâtres…

    Le recueil le sourire de l’absente sera édité par l’Atelier du Hanneton selon la fabrication artisanale qui est celle de Stéphane Landois, l’éditeur imprimeur. Une exposition sera construite avec lui.

    Création prévue à l'automne 2012 avec le soutien de la ville de Romans : Résidence de création au Théâtre de la Presle en septembre 2012. Elle pourra être suivie par des lycéens. 

    le sourire de l’absente

    Spectacle texte et danse avec André Cohen Aknin, auteur, comédien 

    et Yvonne Collino, danseuse, chorégraphe

    Mise en jeu et en espace collective avec Geneviève Briot

    Coréalisation Association Bleu 31  &  Compagnie Le Fil  à la Patte

     

  • Premier matin 2012

    P1120201.JPG

    La lumière glisse sur la brume

    un chemin de silence

    pour quel chant ?

     

    Geneviève

  • André du Bouchet

    Nous descendions dans la nuit de décembre, dans l'ombre de la vie et nous avons rencontré "Une lampe dans la lumière aride " de André du Bouchet aux Editions Le Bruit du Temps :

    "Je me trouve au-dessus de la terre

                dans un rapport de délicatesse

    voilà le jour

                            écru

    mais je pense que nous sommes aussi fragiles l'un que l'autre

                            …

    le jour éclaboussant le sol autour de la porte

    et cette branche noire qui se détache contre la façade noire

                            …

    j'ai revu ton visage cette nuit, tes lèvres gercées

    c'est toujours ton visage dans la lumière blanche - le mien - comme la lumière qui vient couvrir - d'un trait - doucement se poser sur l'entaille

    j'étais toujours à côté de mon visage

    celui qui n'est pas le nôtre

    devenu visage de vent

    que le jour dénature …"

     

    De la nuit profonde puiser la poésie limpide pour rafraîchir les fronts les plus obscurcis, pour étancher les soifs les plus brûlantes. La poésie parle une langue "d'étrangèreté" et ouvre un voyage immobile au cœur de nous-mêmes.

    André et Geneviève

  • Les oiseaux et nous

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    dans le sillage de l’oiseau bleu

    voyagent nos rêves

     

    l’azur les boit

    tout crus

     

    parfois ils jouent à saute moutons

    sur les nuages

     

    ou s’enlisent

    dans la brume

     * 

    rêves aux mille senteurs


     il y a ceux des hommes

    derrière les grilles

     

    les espoirs des mains

    qui vibrent en éventail

     

    des rêves papillons de jour

    papillons de nuit

     

    il y a des attentes

    aux regards de volubilis

     * 

    désir d’oiseau

    à travers le temps


    rêve d’Icare

    brûlé aux feux du soleil

     

    rêve d’Ader

    et naissance de l’avion

     

    décollage immédiat

    pour des terres lointaines

     

    lien entre les hommes

    tissé par l’aigle et l’archange


    texte extrait de "Le théâtre du ciel" (inédit) Geneviève

    aquarelle de Geneviève inspirée d'une photo de Guy Delahaye dans le livre "Gallotta" chez Actes Sud 

  • au sifflement de la chouette

    Il y a quelques jours nous est venue l'idée de composer des "poégraphes".
    En voici un : texte de Geneviève, encres d'André. 
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    une chouette hulule
    ta peau sous mes doigts
    les nuits caressent nos jours
    au sifflement de la chouette, 4ème jour et 2e jour

  • Kaléidoscope au féminin

    étoiles d'encre,l'étranger,behja traversac,sophie bessis,catherine simon,leïla sebbar,cécile oumhani,valéry meynadier,marie malespina,maïssa bey,geneviève briotL’étranger, tel est le titre du dernier numéro de la revue « étoiles d’encre » n°45-46 à laquelle je participe. 

    Dans son édito Behja Traversac annonce : « les textes contenus dans ce numéro nous disent non seulement la polysémie du mot « étranger » mais aussi sa densité.… L’étrangeté est inséparable des frontières et il n’y a d’étranger que parce qu’il y a frontière, y compris en soi… On ne mesure jamais vraiment ce qui nous fait étrangers dans le regard des autres et à notre propre regard. On sait ce plein, cette faille…là, au creux du corps nous séparant et nous unissant aux autres.»

    Pour ce numéro, carte blanche est donnée à Sophie Bessis, spécialiste des questions liées aux relations Nord-Sud, actuellement chercheuse associée à l’Institut  des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS Paris) . « Naître étranger, le devenir ? demande-t-elle. Elle cite le proverbe : Si longtemps que le tronc d’arbre séjournera dans la rivière, il ne deviendra jamais caïman. »

    Elle invite quinze auteures ou artistes à s’exprimer sur ce thème. Catherine Simon parle des migrants d’Erythrée dans le Pas-de-Calais, Leïla Sebbar se dit étrangère dans la maison de son père parce qu’il ne lui a pas transmis sa langue.

    Dans la rubrique « Forum », je retiens le texte de Cécile Oumhani qui parle du sentiment d’étrangeté éprouvé depuis l’enfance. « Trois langues résonnent à mes oreilles, en toile de fond, alors que le français est bel et bien ma langue d’écriture. Chez moi, je saute agréablement de l’une à l’autre, saisissant l’expression dont la saveur s’impose à moi dans telle ou telle situation… Des phrases ricochent dans ma tête, entre le français, l’anglais et l’arabe… Par delà l’ivresse de ces horizons élargis où puiser les mots à des sources multiples, mon étrangeté si ancienne … me pousse à me recroqueviller pour parer les chocs. Les gens n’aiment pas ce qui est polymorphe, inclassable, atypique. »

    Dans la rubrique Variations sur…, je m’arrête au texte de Valéry Meynadier « Entre ». Elle y exprime sa lutte contre sa propre étrangeté héritée du mensonge et du meurtre. Marie Malespina dans « La femme au bord du puits » rend hommage à l’étranger qui l’a aimée et réconciliée avec elle-même. « Il importait que ce temps d’union consentie et heureuse un jour ait eu lieu, ce temps où la différence était un attrait puissant où l’autre nationalité libérait des identités endeuillées »

    Maïssa Bey, dans sa nouvelle « L’autre » éveille chez la narratrice ce double qui se révolte contre la soumise. « Ainsi il t’a fallu tout ce temps, toutes ces colères, tous ces détours pour te connaître ! pour accepter l’autre en toi ! Et surtout pour faire accepter aux autres ce que tu es ! »

    Quant à moi, j’interroge : « Écrire, n’est-ce pas être amené à passer des frontières ? Des rêves dans les plis  d’une mémoire étrangère frappent à ma tête. » Expérience d’écriture où j’évoque la vie des femmes voilées au cœur du Mzab dans mon roman « L’appel du sud », où je transcris les témoignages de gens qui vivent en France avec l’Algérie au cœur dans « Un livre à la mer »  Écrire, c’est aller à la découverte,… repousser les limites de l’étrangeté. »

    Ce ne sont que quelques éclats d’une quarantaine de textes en prose et en poésie qui dévisagent l’étrangeté, « l’étrangèreté ».  Un kaléidoscope au féminin.

    Revue "étoiles d'encre" à lire, à découvrir. www.chevre-feuille.fr

    Geneviève